Les initiatives citoyennes pour l’environnement se multiplient depuis quelques années. Déjà au printemps 2016, dans une entrevue avec le Devoir, Sidney Ribaux, cofondateur et, jusqu’en avril dernier, directeur général d’Équiterre, remarquait que « Les comités de citoyens se sont multipliés dans les dernières années. Il y en a des centaines à travers le Québec. Presque chaque village ou région s’en est constitué un ».

Que l’on fasse partie d’un tel comité ou non, des gestes collectifs, en collaboration avec nos familles, nos amis ou nos voisins sont à portée de la main, comme les collectes de déchets. Il peut s’agir d’aller nettoyer un parc ou les bordures d’une piste cyclable, d’organiser un système de compost au travail, de collecter des objets en vue d’un projet de revalorisation, etc. Tel que le notait la doctorante en psychologie Christina Popescu, « Le meilleur antidote à l’éco-anxiété demeure l’engagement social ».